Bismillâh Errahmâni'Rrahîm
Essallâmou 3alaykoum wa rahmatou'llâh wa barakâtouh
L’obligation d’aimer le Prophète plus que sa propre personne…
Al-Qadî ’Iyâdh - rahimahou Allah - a dit :
« Allah ‘aza oua djal a dit :
قُلْ إِن كَانَ آبَاؤُكُمْ وَأَبْنَآؤُكُمْ وَإِخْوَانُكُمْ وَأَزْوَاجُكُمْ وَعَشِيرَتُكُمْ وَأَمْوَالٌ اقْتَرَفْتُمُوهَا وَتِجَارَةٌ تَخْشَوْنَ كَسَادَهَا وَمَسَاكِنُ تَرْضَوْنَهَا أَحَبَّ إِلَيْكُم مِّنَ اللّهِ وَرَسُولِهِ وَجِهَادٍ فِي سَبِيلِهِ فَتَرَبَّصُواْ حَتَّى يَأْتِيَ اللّهُ بِأَمْرِهِ وَاللّهُ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الْفَاسِقِينَ
« Dis : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu’Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d’Allah, alors attendez qu’Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers. » [Sourate 9, Verset 24]
Cela suffit comme encouragement [et précaution], preuve et argument sur le caractère obligatoire de cet amour [pour le Prophète], du grand danger que cela représente, et du mérite porté à l’égard du Prophète - prière et salut sur lui -.
Certes, Allah –Ta’ala - a condamné ceux pour qui leur argent, leurs familles et leurs enfants sont plus aimés qu’Allah et Son Prophète.
Et Il les a menacés en disant :
فَتَرَبَّصُواْ حَتَّى يَأْتِيَ اللّهُ بِأَمْرِهِ
« Alors, attendez qu’Allah fasse venir Son ordre » [Sourate 9, Verset 24]
Puis Il a terminé le verset en les qualifiant de pervers et en leur annonçant qu’ils feront partie des égarés et qu’Allah ne les guidera point.
Nous tenons une tradition (hadith) d’après Abû ‘Alî al-Ghassânî al-Hâfidh [...] selon Anas - qu’Allah l’agrée - que le Prophète - prière et salut sur lui - a dit : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que ses enfants, son père et tous les gens. » [Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]
Et Abû Hurayra a rapporté une version semblable.
Selon Anas, le Prophète - prière et salut sur lui - " a dit : « Il y a trois choses qui procurent au croyant la douceur de la foi : lorsqu’Allah et Son Messager lui sont plus chers que tous les autres, lorsqu’il n’aime une personne que pour Allah et pour nulle autre raison, et lorsque le fait de retourner à l'incroyance lui est plus répugnant que d’être jeté dans le feu. » [Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]
‘Omar Ibn Khattâb - qu’Allah l’agrée - a dit au Prophète - prière et salut sur lui - : « Tu m’es plus cher que tout, sauf mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! »
Et le Prophète - prière et salut sur lui - de lui répondre : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que sa propre personne. »
Et ‘Omar dit : « Par celui qui a fait descendre le Livre sur toi, Tu m’es plus cher que mon âme se trouvant entre mes deux côtes ! »
Et le Prophète - prière et salut sur lui - de lui dire : « Maintenant ‘Omar tu dis vrai. » [Hadîth authentique - Cité dans « Al-Muntaqa Al-Hindî » n°1386]
Sahl - qu’Allah l’agrée - a dit : « Celui qui ne voit pas qu’il est sous l’autorité de l’Envoyé d’Allah dans l’ensemble de ses situations et de sa personne, ne goûte pas la douceur de sa Sounna, car certes le Prophète - prière et salut sur lui - a dit : « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il ne m’aime pas plus que sa propre personne. » [Hadîth authentique rapporté par l’Imâm Ahmad dans son « Mousnad »]
Source : manhajulhaqq.com
Article tiré de Kitâb « Ach-Chifâ bi ta’rif huqûq al-Mustafa » Al-Qadî ’Iyâdh (rahimahou Allah)
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